Les assurances obligatoires et facultatives en voiture

1. La panne se déclare

En cas de panne soudaine, mieux vaut s'arrêter. La première chose à faire est d'allumer les feux de détresse afin d'attirer l'attention des autres usagers.

2. Où s'arrêter ?

En cas de panne, je dois en priorité chercher à dégager les voies de circulation.

Sur route, j'essaie de m'arrêter sur l'accotement (si celui-ci est praticable). Mais la plus grande partie du ralentissement doit se faire sur la chaussée, afin d'éviter tout risque de dérapage.

Sur l'autoroute, je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence, ou mieux, sur un emplacement d'arrêt d'urgence : un aménagement plus large qui permet de s'éloigner des voies de circulation.

Si possible, je laisse allumés les feux de détresse (mais j'éteins tous les autres feux, qui ne serviraient à rien, et pourraient décharger la batterie rapidement). J'immobilise la voiture (moteur coupé, contact coupé, frein à main serré, éventuellement j'engage la première vitesse pour assurer l'immobilisation).

3. Avant tout : le gilet de sécurité

Avant de quitter le véhicule, je dois revêtir un gilet "haute visibilité". Il doit y en avoir au moins 1 à bord (l'idéal serait qu'il y en ait 1 par occupant).

Cet équipement permet que je sois visible de loin. De nuit, son revêtement rétroréfléchissant le rend visible à plus de 150 mètres.

4. Quitter le véhicule

Mes passagers et moi devons quitter le véhicule. En effet, celui-ci, surtout s'il est situé près des voies de circulation, augmente le risque d'accident. En le regardant, les autres conducteurs risquent de le percuter (le regard est directeur).

J'incite mes passagers à descendre du côté de l'accotement et non du côté des voies de circulation. S'il existe une glissière de sécurité ou un fossé, mieux vaut se trouver derrière.

5. Le triangle de présignalisation

A bord de toutes les voitures, il doit y avoir au moins 1 triangle de présignalisation, généralement rangé dans le coffre.

Je le déplie et je l'installe à 30 mètres minimum (au moins 200 pas), au bord de la route. Il doit être visible de loin (plusieurs centaines de mètres). Si ce n'est pas le cas, à cause d'un virage ou d'un sommet de côte par exemple, je le recule davantage.

Un triangle de présignalisation placé à 5 ou 10 mètres de la voiture ne sert à rien !

Sur autoroute, son utilisation n'est pas obligatoire pour 2 raisons :
- il est dangereux de marcher sur la bande d'arrêt d'urgence (pour aller l'installer),
- le souffle généré par la vitesse des véhicules le renversera rapidement.

Attention : même une fois le triangle installé, je maintiens les feux de détresse du véhicule en fonctionnement !

6. Réparer ou alerter ?

Sur route, si une réparation est possible (roue crevée par exemple), je ne l'effectue que si mon véhicule est très éloigné des voies de circulation. Sinon, j'appelle immédiatement un dépanneur, en utilisant en priorité une borne d'appel d'urgence s'il y en a une à proximité (plutôt que mon téléphone portable).

Sur autoroute, je ne tente aucune réparation moi-même. Je dois prévenir les services de l'autoroute qui viendront sécuriser les lieux et enverront une dépanneuse agréée. Là encore, je privilégie la borne d'appel d'urgence, qui permet d'être géolocalisé (en tenant compte du sens de circulation, pour que les secours arrivent du bon côté) et qui ne connaît pas de problème de réseau ou de batterie.

7. La panne d'essence sur l'autoroute

Sur l'autoroute, où les stations-service sont nombreuses, une panne de carburant est considérée comme une négligence. Elle est sanctionnée par une amende.