Dans le secteur de l’apprentissage à la conduite, chaque année apporte son lot de nouveautés. Financement du permis, digitalisation, nouvelles pratiques pédagogiques, etc., ces évolutions concernent tous les apprentis conducteurs. Que vous soyez candidat dans une auto-école traditionnelle ou en ligne, En Voiture Simone vous dévoile toutes les tendances 2025 dans les auto-écoles pour bien comprendre les changements en cours et leurs conséquences sur l’examen du permis de conduire.
Afin d’améliorer l’enseignement de la conduite, le gouvernement fait évoluer la réglementation des auto-écoles, qu’elles soient traditionnelles ou en ligne. Focus sur les tendances 2025 dans les auto-écoles en matière de réformes.
Lutte contre les fraudes, places d’examen, permis CPF, voici les trois réformes qui concernent les auto-écoles.
Pour contrer la fraude au CPF et à l’examen du code de la route, l’État a intensifié les contrôles.
Bien que le taux de fraude au code de la route soit relativement faible, plusieurs mesures ont été mises en place :
Quant à la lutte contre les fraudes au CPF (compte personnel de formation), elle concerne principalement les organismes de formation. Des contrôles de conformité sont effectués régulièrement, la certification Qualiopi est obligatoire aussi bien pour l’établissement que pour les sous-traitants, etc.
Désormais, l’application RdvPermis permet de conditionner l’attribution des places d’examen au nombre réel de candidats à l’examen pratique du permis de conduire. Chaque mois, une auto-école obtient 5 places d’examen par moniteurs (un moniteur formant généralement 5 élèves par mois).
De plus, pour tenter de pallier le manque d’effectif, notamment dans les départements en tension, l’État augmente le nombre d’inspecteurs et autorise les épreuves pratiques le samedi. Les inspecteurs retraités peuvent même faire passer l’examen, sous couvert d’une convention (ce qui ne compense toutefois pas le manque d’inspecteurs).
L’État a décidé de valoriser la montée en qualité des écoles de conduite et écoles associatives. Désormais, les auto-écoles peuvent obtenir un label qualité. Décerné pour trois ans, il garantit aux élèves la qualité des formations prodiguées et une information claire et transparente (meilleure transparence tarifaire par exemple pour éviter les coûts cachés des auto-écoles).
Cette reconnaissance officielle, tout comme la certification Qualiopi, est un véritable gage de confiance pour les candidats au permis. De plus, les écoles de conduite qui entrent dans les critères d’agrément bénéficient de l’exclusivité sur 3 formations spécifiques :
Pour bien choisir votre auto-école, vérifiez chaque ligne du contrat proposé. Conditions générales, obligations légales, engagement des moniteurs indépendants ou salariés, protection et droits du consommateur, etc. Ne signez aucun contrat de formation à la conduite avant de l’avoir analysé en profondeur !
Le compte personnel de formation (CPF) reste un levier majeur pour financer le permis. Si depuis 2024 un reste à charge minimum de 100 € (102.32 € depuis début janvier 2025) a été instauré pour éviter les abus, une autre réforme a vu le jour.
Pour faciliter l’accès à la formation et réduire le coût du permis pour les jeunes actifs, l’abondement du CPF par l’employeur est désormais possible. Un décret publié le 14 avril 2025 permet en effet aux entreprises d’ajouter facilement des droits CPF supplémentaires à leurs salariés.
Enfin, l’hypothèse du CPF transférable à un proche (conjoint ou enfant) revient dans les débats. La proposition pourrait faciliter l’accès au permis pour les familles. À l’heure actuelle, la portabilité du CPF n’a toujours pas eu les faveurs du gouvernement.
En 2025, fini les allers-retours en préfecture et les démarches complexes : tout se fait désormais en ligne !
Les nouvelles réformes entraînent également une évolution du contenu de la formation au permis.
Avec l’augmentation des voitures électriques et hybrides, les élèves bénéficient désormais d’un module théorique dédié à la conduite électrique. Ils doivent être capables de gérer les spécificités des véhicules électriques et hybrides : recharge, autonomie de la batterie, etc.
Autre compétence exigée : l’intégration des aides à la conduite. Le freinage automatique d’urgence, le régulateur adaptatif et l’aide au stationnement sont désormais évalués lors de l’examen pratique.
Le code de la route lui aussi évolue. Deux nouvelles réformes ont fait leur apparition en 2025 :
Malgré certaines tendances 2025 prometteuses pour les auto-écoles, plusieurs difficultés restent encore non résolues.
En 2025, les délais pour passer le permis sont toujours aussi longs. En cause : un manque d’inspecteurs et l’augmentation du nombre de candidats. En 2023, 1 370 994 nouveaux candidats ont été enregistrés toutes catégories de permis confondues au cours de l’année, soit une hausse de 8,8%. Sans oublier l’abaissement de l’âge minimum à 17 ans pour passer son permis, qui entraîne automatiquement un accroissement des demandes. En 2024, 290 050 jeunes de 17 ans ont passé l'examen pratique du permis de conduire, soit 33,7% de cette classe d'âge.
Dans certains départements en tension, les temps d’attente peuvent même monter à 12 semaines. Fort heureusement, il existe quelques astuces pour bénéficier d’une place plus rapidement :
Manque d’infrastructures, éloignement des centres d’examen, pénurie de moniteurs et d’inspecteurs, etc. Si les défis à relever sont nombreux, ils le sont d’autant plus pour les auto-écoles en zone rurale où l’isolement et les coûts de déplacement sont un vrai problème pour accéder à la formation à la conduite.
Si l’abaissement de l’âge du permis à 17 ans présente de nombreux avantages, cela a aussi des effets secondaires :
Pour profiter des bienfaits de la conduite anticipée, plusieurs auto-écoles, dont En Voiture Simone, militent en faveur d’un abaissement de l’âge de la conduite accompagnée à 14 ans et celui de la conduite supervisée à 17 ans.
Autres tendances 2025 dans les auto-écoles : le succès des écoles de conduite en ligne et la personnalisation des leçons de conduite avec l’IA.
En 2025, l’essor des auto-écoles en ligne se poursuit, avec une rentabilité enfin atteinte pour les grands acteurs du marché tels qu’En Voiture Simone.
Environ 15 % des candidats au permis auraient choisi l’apprentissage de la conduite avec une auto-école en ligne. Plusieurs raisons justifient un tel engouement :
L’intelligence artificielle (IA) devient une véritable alliée pour les candidats au permis. Aujourd’hui, 33 % des auto-écoles proposent des cours sur simulateur. Ces heures effectuées sur simulateur sont même reconnues et valorisées dans l’attribution des places d’examen. Grâce à la simulation, les élèves peuvent :
L’intelligence artificielle fait aussi son entrée dans le monde de l’auto-école, ce qui devrait permettre de personnaliser toujours plus l'apprentissage des élèves.
Les tendances 2025 dans les auto-écoles confirment une véritable transformation du secteur. Si l’apprentissage de la conduite devient plus accessible et plus moderne, il s’accompagne aussi de freins qu’il faut anticiper. Pour bien s’y préparer, il est essentiel de rester informé et surtout de choisir une auto-école qui accompagne ses élèves à chaque étape de leur parcours !