La signalisation routière horizontale désigne l’ensemble des marquages au sol. Ceux-ci apportent aux usagers des indications sur la partition de la chaussée et sur les comportements à adopter. La connaissance parfaite de ce dispositif de communication dessiné et peint s’avère nécessaire pour obtenir le permis de conduire. Donc, on vous dit tout sur les lignes, les flèches et les couleurs… 😁!
Des informations visuelles sont dessinées et peintes sur le sol, en zone urbaine et hors agglomération. Permanentes ou temporaires, elles donnent des indications nombreuses sur l’organisation de la circulation sur la chaussée, ainsi que sur les comportements de conduite attendus. Capable de véhiculer un grand nombre d’informations sans encombrer les voies, le marquage au sol de la signalisation routière se matérialise sous les formes de :
Le marquage au sol se décline normalement en seulement 3 couleurs, porteuses d’informations spécifiques. Il s’agit du :
De plus, il n’est pas rare de trouver des marquages verts pour délimiter certaines bandes cyclables. Les damiers précédant les voies de détresse sont rouge et blanc.
Les lignes servent à la fois de partition de la chaussée et d’indicateurs sur le comportement attendu du conducteur. Ainsi, selon leur emplacement (bords ou milieu de la route) et leur style (continu, discontinu, à grands ou petits espacements, etc.), leur signification varie, ainsi que leur portée en termes de sécurité routière.
La ligne continue, située en milieu de route, délimite les deux sens de circulation. Elle représente une interdiction stricte et ne doit jamais être franchie ni chevauchée, sauf pour doubler un cycliste. Elle empêche notamment le dépassement du véhicule devant, même s’il est très lent, et le changement de direction sur la gauche.
La ligne discontinue marque également la séparation entre les deux sens de circulation. Elle peut être franchie pour doubler les autres usagers ou changer de direction vers la gauche.
Hors agglomération, une ligne (3 m) plus son espacement mesure 13 m. En agglomération, ces valeurs sont divisées par 2 (1,5 et 6,5 m).
Lorsque la ligne discontinue (d’autorisation) va se transformer en ligne continue (d’interdiction), les lignes et les espacements raccourcissent pour des longueurs respectives de 3 m et 1,33 m.
Identique à la ligne d’annonce, elle signale les situations dangereuses dans deux types de situations :
Les lignes médianes continues et discontinues sont présentes en parallèle et conservent chacune leur signification pour leur côté de la route :
Sur les routes suffisamment larges, ces lignes délimitent la chaussée et l’accotement. Elles mesurent 3 m de long et l’espacement est de 3,50 m. À l’approche d’une intersection, leur longueur change pour atteindre 20 m et l’espacement 6,50 m.
Sur une route à plusieurs voies, en arrivant à une intersection, le marquage au sol vous indique sur laquelle vous positionner selon la direction que vous souhaitez prendre.
Il arrive très souvent que vous puissiez, selon les indications des flèches directionnelles, vous ranger sur 2 voies. Lorsque c’est possible, vous devez toujours choisir celle qui est la plus à droite.
Il signale des voies et des espaces de circulation, d’arrêt ou de stationnement réservés aux autobus ou aux cyclistes.
Elles sont délimitées par des bandes larges continues, à ne pas chevaucher ou franchir, ou discontinues aux intersections et donc franchissables. L’interdiction de circuler, s’arrêter et stationner s’applique à ces voies.
Le marquage en damier (carrés blancs de 80 cm à 1,2 m de côté) matérialise le circuit de la voie réservée aux bus dans les carrefours. Cette signalisation efface les doutes qu’il peut exister quant à la trajectoire de ces véhicules. La présence du damier ne change pas les règles de priorité s’appliquant au carrefour.
Le damier est un espace bicolore organisé en carrés de couleurs alternées. Sur route, il signale toujours un espace dangereux.
La ligne en zigzag jaune représente une zone d’arrêt de bus où la circulation est permise, mais pas l’arrêt et le stationnement.
Les pistes cyclables sont séparées physiquement des autres voies par des terre-pleins, niveaux différents, trottoirs, etc.
La bande cyclable est délimitée par une bande continue ou discontinue, d’une largeur de 3 à 6 cm et des symboles (de couleur blanche) de cyclistes y figurent à espaces réguliers. Ces voies cyclables peuvent se voir peintes également en vert.
La signalisation horizontale présente en agglomération des marquages au sol spécifiques à une circulation très dense et à la présence importante d’usagers vulnérables.
Il est composé de larges bandes blanches reliant les deux côtés de la chaussée que le piéton souhaite traverser. Une fois que l’usager s’y engage, ou dès qu’il manifeste clairement l’intention de le faire, il est prioritaire. L’arrêt et le stationnement y sont strictement interdits ainsi que sur un espace de 5 m avant et après le passage protégé afin de ne pas faire obstacle à la visibilité.
Comme son nom l’indique, cette ligne continue large impose un arrêt marqué à une intersection. Comme le prévoit la réglementation routière, elle est toujours accompagnée d’un panneau de signalisation verticale.
Cette ligne discontinue impose un fort ralentissement et une vigilance accrue pour franchir une intersection où les autres véhicules sont prioritaires. Cependant elle n’oblige pas à marquer un temps d’arrêt.
La zone de limite d’arrêt aux feux tricolores se matérialise par des lignes blanches transversales formées de pointillés.
La place de stationnement est délimitée latéralement par le trottoir et par une ligne discontinue. Il est généralement indiqué au sol si elle est payante.
Sur un bord de trottoir, une ligne jaune discontinue interdit le stationnement, une ligne jaune continue interdit l’arrêt et le stationnement.
Les places de stationnement réservées aux personnes porteuses de handicap(1) sont intégralement peintes en bleu et généralement assorties d’un panneau de signalisation verticale.
Il existe également des marquages spécifiques à la circulation hors agglomération.
Il s’agit de très larges espaces hachurés, délimités de chaque côté par une ligne continue. Symbolisant un terre-plein, ils sont porteurs de l’interdiction de circuler, de s’arrêter et de stationner. Présents sur tous les types de routes, ils ont pour fonction de :
Sur autoroute, la bande d’arrêt d’urgence est la voie d’extrême droite, la plus proche du rail de sécurité. Elle se matérialise par une ligne continue. Il est interdit d’y circuler, de s’y arrêter et d’y stationner, sauf en cas d’urgence avérée.
Le plus souvent aménagée sur une autoroute, la voie de détresse est réservée aux situations d’extrême urgence, notamment lorsqu’un véhicule ne dispose plus de sa capacité de freinage. Ces routes spécialement aménagées assurent mécaniquement la fonction de freinage à la place du véhicule, notamment avant :
Un damier rouge et blanc peint sur le sol matérialise ces voies. Il est aussi présent sur la signalisation verticale (panneau carré bleu représentant un virage, la voie de dégagement et le damier).
La signalisation horizontale temporaire jaune est peinte sur les routes en travaux. Elle remplace l’ancien marquage et délimite une nouvelle trajectoire au moyen de lignes continues ou discontinues.
Cette signalisation routière invite les usagers à la prudence, notamment en cas de travaux.
Une impasse est une voie avec une entrée unique qui permet également aux usagers d’en sortir. Pour y circuler sereinement, il est essentiel de connaître la signalisation routière et la réglementation qui lui sont dédiées.