Vous êtes un jeune conducteur et recherchez une assurance auto à un prix raisonnable ? Sachez que votre situation de conducteur novice permet aux compagnies d’assurances d’appliquer une majoration significative du montant de votre contrat, quelle que soit la formule choisie. Il s’agit de la fameuse surprime jeune conducteur. Voici ce que vous devez savoir avant de pousser la porte de l’assureur.
L’assurance auto pour jeune conducteur présente toujours des montants élevés. Bien que le choix de la formule influe fortement sur les prix, le conducteur novice paie toujours plus cher un contrat identique à celui d’un conducteur expérimenté. Cela s’explique par le fait qu’il est soumis à une surprime correspondant au risque financier plus élevé pour l’assureur.
La surprime affecte les contrats des conducteurs novices identifiés ainsi :
Les conducteurs qui repassent leur permis après une annulation devront aussi apposer le disque A des jeunes conducteurs sur leur voiture. En cas d’accident, les compagnies d’assurance appliquent aussi les mêmes règles que pour les jeunes permis.
Les statistiques confirment que le jeune conducteur inexpérimenté présente plus de risques de dommages et accidents corporels. Ainsi les assureurs anticipent-ils des dépenses futures plus élevées pour cette catégorie de conducteurs, notamment en cas d’accidents et sinistres impliquant la responsabilité civile (accident responsable). Ils appliquent systématiquement un pourcentage de majoration, la surprime, à toutes les formules de garanties conclues avec de jeunes conducteurs, assurance au tiers, intermédiaire ou tous risques.
L’assurance d’une voiture sans permis n’est pas impactée par la surprime puisque les conducteurs n’ont pas de permis, ni par le système de malus-bonus.
Le tarif de l’assurance auto varie selon la formule d’assurance choisie, c’est-à-dire la nature des garanties choisies (responsabilité civile, vol, tous risques…) et l’étendue de la couverture (montant des franchises, montants versés…). Le pourcentage appliqué aux primes de référence de ces contrats, appelé surprime jeune conducteur, s’avère fixe et commun à toutes les compagnies d’assurances.
Le prix de l’assurance jeune conducteur avec surprime correspond au système de calcul suivant :
Notez que ce fonctionnement dégressif est remis en cause par un accident responsable.
La conduite accompagnée présente de nombreux avantages. L’un d’entre eux et non le moindre reste de diviser la surprime d’assurance par 2. En effet, les assureurs considèrent, à juste titre, que les 3 000 km effectués pendant l’AAC constituent une expérience de conduite non négligeable pour les jeunes conducteurs, représentant une différence avec les « vrais novices ».
Malheureusement, après la conduite supervisée, les jeunes conducteurs ne bénéficient pas de cet avantage.
Le système de bonus-malus du jeune conducteur, comme des automobilistes expérimentés, influe également sur le prix de l’assurance. Calculé indépendamment de la surprime, il affecte le montant de la prime initiale selon le comportement du conducteur et les frais occasionnés à l’assureur.
Pour compléter votre assurance jeune conducteur sachez qu’il existe une assurance permis de conduire. Parfaite pour les jeunes conducteurs, cette garantie proposée par toutes les compagnies d’assurance augmente de très peu la cotisation et couvre les frais liés au stage de récupération de points. Pratique en cas d’accident de parcours quand on sait que les jeunes conducteurs démarrent qu’avec 6 points ! Attention, la vitesse et l’alcool au volant font partie des exclusions de garantie si le stage est rendu obligatoire par la justice.
Comme signalé précédemment, le meilleur moyen de réduire significativement la surprime reste de passer le permis après une formation d’apprentissage anticipé de la conduite (AAC). Les risques se trouvant diminués par l’expérience acquise en 3 000 km de conduite obligatoire, les jeunes conducteurs bénéficient de plus de confiance et donc, leur assurance voiture profite de tarifs plus bas.
Il existe également une formation dédiée aux conducteurs novices : la formation post-permis. Elle permet de réduire la période probatoire des jeunes conducteurs et donc de payer moins longtemps la surprime.
Une autre solution s’avère très envisageable si vous n’avez pas l’obligation de rouler tous les jours et d’avoir votre propre véhicule. Dès le permis en poche, faites-vous enregistrer comme conducteur secondaire sur le contrat d’assurance d’un proche (en général les parents). Ce choix présente plusieurs avantages :
Notez cependant que de la même manière que vous cumulez les bonus de l’assuré principal, en cas d’accident dont lui ou vous portez la responsabilité, vous cumulez également le malus…