Comment choisir une assurance voiture jeune conducteur ?
Ça y est ? Vous avez le permis et très bientôt la voiture ? Félicitations ! Il ne vous manque plus que l’assurance auto jeune conducteur. L’affaire vous intimide un peu et vous ne connaissez pas grand-chose aux garanties, risques, bonus et autres dommages ? Cet article est fait pour vous ! Voici tout ce que vous devez savoir pour bien choisir et souscrire à une assurance pour conducteur novice.
Qu’est-ce qu’une assurance auto pour jeune conducteur ?
Conducteurs novices ou expérimentés, l’objectif premier de l’ assurance automobile est de couvrir les dommages matériels et corporels causés à autrui en cas d’accident. Les compagnies d’assurance proposent plusieurs formules d’assurance plus ou moins protectrices pour les conducteurs. Qu’elle que soit l’assurance auto jeune conducteur choisie, seule la garantie responsabilité civile est obligatoire.
Jeune conducteur : définition de l’assureur
L’assurance auto jeune conducteur vous concerne si :
- Votre permis de conduire a été délivré depuis moins de 3 ans ;
- En cas d’absence d’assurance à votre nom depuis plus de 3 ans ;
- L’examen de permis a été repassé après l’annulation du permis de conduire initial.
Particularité de la prime conducteur novice
Les conducteurs inexpérimentés présentent un risque important de sinistres (dégâts matériels) et d’accidents graves. Les compagnies d’assurances se protègent en surfacturant leurs garanties. Ainsi, le contrat d’assurance auto pour jeune conducteur se caractérise par la surprime qui lui est appliquée et donc par son coût élevé.
Quelles sont les formules d’assurances auto jeune conducteur ?
L’assurance du nouveau conducteur s’inscrit dans trois formules auto aux couvertures et aux garanties plus ou moins étendues, et présentant d’importantes différences tarifaires.
- L’assurance au tiers : Il s’agit de la garantie responsabilité civile vous protégeant en cas de dommages causés à autrui et prenant en charge les frais générés ;
- L’assurance intermédiaire : Une assurance au tiers assortie de garanties optionnelles (vol, incendie, bris de glace…) ;
- L’assurance tous risques : Même si vous êtes en tort, tous les frais sont pris en charge. Évidemment, son coût la réserve généralement aux véhicules neufs et de valeur.
Les compagnies d’assurance proposent une formule complémentaire très intéressante pour les jeunes conducteurs : l’assurance permis de conduire. Parfaite pour compléter une assurance auto jeune conducteur, cette garantie couvre les frais du stage de récupération de points. L’offre augmente un peu la cotisation mais avec seulement 6 points de permis, elle évite aux jeunes conducteurs un retrait de permis potentiel.
Type de véhicule et situation
Pour contrôler au mieux le montant de la prime d’assurance, il convient d’éviter certains véhicules pour les jeunes conducteurs. En effet, un véhicule neuf, haut de gamme et d’une puissance élevée, piloté par un conducteur novice peut laisser craindre à l’assureur de fortes dépenses pour remplir ses engagements. Ainsi, pour réduire les coûts, vous avez certainement intérêt à opter pour :
- Un véhicule d’entrée de gamme, d’occasion et à prix modéré (puissance, année de mise en service, kilométrage…) ;
- Une formule d’assurance au tiers complétée par une garantie personnelle conducteur (pour être également couvert).
Majoration pour les conducteurs novices
Le risque d’accident chez les jeunes conducteurs étant plus élevé, les compagnies d’assurance ajoutent systématiquement une surprime jeune conducteur à la prime d’assurance et ce, quelle que soit la formule choisie. La surprime pour le jeune conducteur se calcule de la manière suivante :
- Année 1 – la surprime est de 100 %, c’est-à-dire que le montant « normal » de la prime double (par rapport à ce qu’elle aurait coûté à un conducteur expérimenté) ;
- Année 2 – la surprime est de 50 %, c’est-à-dire le montant « normal » de la prime, plus sa moitié ;
- Année 3 – la surprime est de 25 % (prime normale, plus un quart) ;
- Année 4 – Disparition de la majoration, sortie de l’état « jeune conducteur de véhicule ».
Ce fonctionnement est remis en cause en cas d’accident. De même, le permis obtenu par le système de conduite accompagnée oblige l’apprenti automobiliste à effectuer 3 000 km. Cette expérience significative permet de diviser le montant de la surprime par 2.
Pour réduire leur période probatoire, les jeunes conducteurs ont la possibilité de suivre une formation post-permis. Après la formation, la durée du permis probatoire passe de 3 à 2 ans pour les conducteurs novices (2 à 1 ans pour un permis en conduite accompagnée).
Bonus-malus des jeunes conducteurs
Toutes les compagnies d'assurance appliquent un coefficient de réduction majoration qui permet aux bons conducteurs de faire baisser leur cotisation. Le système de bonus-malus jeune conducteur fonctionne exactement comme pour un conducteur confirmé :
- Bonus : Le montant de la prime d’assurance baisse s’il n’advient pas d’accident responsable en 12 mois (vous n’avez rien coûté à votre assureur) ;
- Malus : La prime augmente parce que vous avez eu un accident responsable générant des frais pour l’assureur.
Le coefficient de réduction majoration s’attache au conducteur via son contrat d’assurance, et non au véhicule. Même si vous changez d’assureur ou de voiture, le bonus-malus déjà obtenu s’impose au nouveau contrat.
Comment trouver une assurance auto jeune permis moins chère ?
L’assurance voiture jeune conducteur est donc onéreuse. Cependant, selon votre situation, vous pouvez en modérer les montants. Voici quelques pistes à étudier.
Opter pour une formule étudiante
L’idée est assez répandue qu’une assurance auto pour étudiant est plus économique. Pas de chance ! Il s’agit d’une rumeur sans fondement légal. La formule étudiant n’existe pas, bien qu’une compagnie d’assurances puisse tout à fait légalement baptiser ainsi un contrat jeune conducteur présenté comme « pas trop cher » et vendu à des étudiants.
Prenez le temps de bien l’étudier et de comparer plusieurs devis de contrat « étudiant » et « jeune conducteur ».
Une prime plus basse que les autres attire forcément l’attention. En général, à garanties égales, la différence s’explique par des franchises élevées, c’est-à-dire par ce qu’il vous reste systématiquement à payer en cas de sinistre. Si vous avez déjà de l’expérience (conduite accompagnée par exemple), cela peut s’avérer un choix intéressant.
Devenir conducteur secondaire sur le contrat des parents
Une autre solution consiste à s’assurer sur l’assurance auto des parents comme conducteur secondaire. L’impact sur la cotisation des parents est minime. Attention certaines compagnies d’assurance appliquent une surprime jeune conducteur au contrat parental.
Mais globalement, l’opération est avantageuse. Le conducteur secondaire peut bénéficier des bonus (et malus, hélas !) cumulés sur le contrat d’assurance de l’assuré principal depuis la date de son enregistrement. Ainsi, lorsqu’il prendra sa propre assurance auto, il pourra justifier d’une expérience positive de conduite. Certaines compagnies d’assurances pratiquent l’héritage (le transfert) du bonus.
Contrairement aux idées reçues, les parents des jeunes conducteurs peuvent utiliser leur véhicule sans enlever le disque A. Par contre, le conducteur devra justifier de son identité en cas de contrôle à distance (parent flashé à 130 km sur l’autoroute avec un A par exemple).
Comment calculer le tarif d’une assurance voiture jeune conducteur ?
Pour assurer un jeune conducteur, les critères évalués sont les mêmes que pour un conducteur aguerri. Le prix plus ou moins élevé du contrat correspond à la hauteur du risque encouru. Le risque que prend l’assureur en acceptant de couvrir un véhicule s’évalue à partir des points suivants :