La ceinture de sécurité est un dispositif de sécurité passive obligatoire. En France, le port de la ceinture de sécurité est strictement réglementé par le code de la route, et pour cause, il permet de limiter les risques de dommages corporels en cas d’accident de la route. Pourquoi doit-on toujours porter une ceinture, comment bien la positionner et quelles sanctions sont appliquées en cas de non-respect de la réglementation ? En Voiture Simone vous explique tout ! 😉
En 1979, le gouvernement français impose le port de la ceinture de sécurité à l’avant sur l’ensemble du réseau routier. La règle se généralise onze ans plus tard, en 1990. Il est dès lors obligatoire de porter sa ceinture, à l’avant comme à l’arrière du véhicule. Elle est l’un des dispositifs de sécurité routière les plus efficaces, zoom sur le rôle de la ceinture de sécurité.
Porter votre ceinture de sécurité permet de maintenir votre corps « solidaire » du siège en cas de choc, limitant diamétralement les risques de blessure ou de décès en cas d’accident de la route. En ce sens, le port de la ceinture est capital et strictement régulé par les autorités. Pourtant, en 2019, 347 personnes ont perdu la vie lors d’un accident sur les routes de France alors qu’elles ne portaient pas ou portaient mal leur ceinture de sécurité, soit 23 % des accidents mortels cette année-là.
Les conducteurs ne sont toutefois pas à l'abri d’un accident pouvant impliquer d’autres usagers. C’est notamment le cas de la queue de poisson qui représente un fort risque de collision entre deux véhicules qui représente une grave infraction au code de la route.
Selon les données officielles de la sécurité routière, 75 % des accidents mortels surviennent à proximité du domicile. À faible allure ou à pleine vitesse, lors d’un long ou court trajet, sur une route nationale, communale ou encore sur l’autoroute… un accident est toujours imprévisible. Le port de la ceinture, lui, est toujours indispensable. Rouler à basse vitesse ne donne pas toujours une idée réaliste du danger. Pourtant, même un choc à 30 km/h ou 20 km/h peut entraîner de graves blessures, ou pire...
C’est la raison pour laquelle, même lors d’un petit trajet à faible allure et à proximité du domicile, la ceinture de sécurité reste obligatoire. En effet, un abus de priorité peut causer un accident lourd de conséquence pour les usagers impliqués. Face à ses risques, cette infraction est fortement sanctionnée.
Un passager non attaché situé à l’avant ou à l’arrière d’une voiture, ou encore dans les transports en commun, pourrait être propulsé vers l’avant en cas d’arrêt brutal, de collision. L’usager pourrait grièvement heurter des éléments de l’habitacle ou d’autres passagers, ou même être éjecté du véhicule, mettant sa propre vie en danger ainsi que celle des autres.
Un passager de 50 kg circulant dans une automobile ou un bus lancé à 50 km/h peut produire une force équivalente à 2,5 tonnes en cas d’arrêt brutal et être violemment projeté vers l’avant.
Un passager ne portant pas sa ceinture de sécurité n’est pas seulement en danger de mort ou de blessures graves, il représente lui-même un danger pour tous les autres occupants du véhicule.
Le code de la route stipule que chaque voyageur au sein d’un véhicule en circulation (conducteur ou passager) est tenu de porter une ceinture de sécurité homologuée, quels que soient son âge et sa position dans le véhicule. Il en va de même pour les passagers des transports collectifs routiers lorsque le siège qu’ils occupent est équipé d’une ceinture de sécurité. Certaines dispositions spécifiques prévoient le transport des enfants et des femmes enceintes.
Certaines règles concernent exclusivement les enfants pour garantir leur sécurité. À cause de leur morphologie, plusieurs systèmes présents dans l’habitacle permettent de les protéger à chaque trajet, mais également en cas d’accident. En effet, ils font partie des usagers les plus vulnérables sur les routes :
Certaines règles spécifiques en matière de sécurité s’appliquent au transport des enfants, qui font partie des usagers les plus vulnérables sur les routes :
Il existe une idée reçue selon laquelle les femmes enceintes ne doivent pas porter leur ceinture de sécurité : il n’en est rien ! En cas d’accident de la route, de la ceinture préserve à la fois la future mère ainsi que l’enfant qu’elle porte. 🤰 Il est toutefois important de connaître le bon positionnement de la ceinture de sécurité pendant la grossesse : les sangles abdominale et verticale doivent être positionnées sous le ventre de la femme enceinte, le plus bas possible. Certains cas exceptionnels, validés par des certificats médicaux exonérant le port de la ceinture de sécurité, impliquent de ne pas porter de ceinture lors de la grossesse.
Pour un conducteur, attacher correctement sa ceinture de sécurité fait partie du rituel d’installation au poste de conduite. La ceinture comporte une sangle horizontale (abdominale) ainsi qu’une sangle verticale (thoracique). La sangle horizontale doit être positionnée sur le haut des cuisses, tandis que la sangle verticale doit former une diagonale sur le buste. Les sangles doivent être tendues et ne pas être vrillées afin de maintenir parfaitement le corps en cas de choc.
Additionnée à l’airbag, ces deux systèmes de sécurité protègent le conducteur et ses passagers lors d’une collision. Les dégâts corporels de l’accident sont alors considérablement réduits.
Une ceinture de sécurité homologuée supporte au minimum une force de 3 tonnes, une résistance suffisante pour retenir une personne en cas d’arrêt brutal. Une ceinture de sécurité n’est toutefois pas conçue pour résister au poids de plusieurs personnes projetées vers l’avant, une règle doit impérativement être respectée : une personne = une ceinture.
Les systèmes de sécurité présents dans l’habitacle sont homologués à la suite de crash tests qui simulent un accident. Ils permettent ainsi d’évaluer leur niveau de protection sur les usagers.
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour les conducteurs, comme pour les passagers. Ne pas respecter cette réglementation constitue une infraction de 4e classe au code de la route et conduit à une contravention assortie d’une amende forfaitaire de 135€ ainsi qu’un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Cette amende peut être majorée jusqu’à 750€. Cela s’applique également au conducteur d’un véhicule transportant un mineur ne respectant pas cette réglementation.