Sans doute, vous aussi avez fait l’expérience du covoiturage, partagé un trajet avec un aimable conducteur et rencontré un autre passager. Comme des millions d’Européens, vous adoptez probablement l’écomobilité comme une pratique utile, sympathique et respectueuse de l’environnement. Le covoiturage a le vent en poupe et En Voiture Simone vous le présente, avec ou sans BlaBlaCar.
Tout le monde a aujourd’hui conscience de la nécessité d’une consommation énergétique plus raisonnable et durable. Ainsi, les transports individuels, particulièrement polluants et consommateurs d’énergie, tendent à trouver des solutions vertueuses ou, du moins, plus adaptées à la préservation de l’environnement et de la santé de tous. L’écomobilité entre dans les mœurs et avec elle les alternatives aux trajets strictement individuels.
Le covoiturage, basé sur la mise en relation de personnes pour le partage non professionnel des places d’un véhicule, se situe donc à la croisée :
La planète nous rappelle régulièrement qu’il conviendrait de limiter notre impact et, pour cela, de devenir plus économes et frugaux. Le covoiturage s’inscrit parfaitement dans cette optique et comporte de nombreux avantages.
Pour le passager comme pour le conducteur, la voiture devient un véhicule à occupation multiple, réduisant les frais de tous. Une fois que l’application a rempli sa fonction de mise en relation et qu’il y a accord sur le prix, le coût du voyage se trouve considérablement réduit, puisqu’il est partagé par tous. Et en plus, cela peut s’avérer très sympa de rencontrer de nouvelles personnes !
Mais le partage des trajets a également pour effet un moindre impact sur l’environnement et une réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO2). Il reste évident que 4 personnes dans un même véhicule polluent moins et consomment moins de ressources énergétiques que 4 véhicules avec chacun un seul occupant.
Qui n’a jamais entendu parler de BlaBlaCar ? Il s’agit de l’application la plus populaire, surtout dédiée aux longues distances. Leader mondial du covoiturage, BlaBlaCar officie dans 19 pays, sur 3 continents. La distance moyenne des trajets est d’environ 330 km. La plateforme demeure payante, c’est-à-dire qu’elle prélève un pourcentage sur toutes les transactions.
Le conducteur propose un trajet et crée une annonce en ligne indiquant :
Le futur passager à la recherche d’une place libre choisit la proposition qui lui convient et réserve sa place. Il peut se mettre en relation avec le conducteur pour des précisions complémentaires et paie son covoiturage en ligne. Une fois le déplacement effectué, chacun peut déposer un commentaire sur le site.
Les plateformes communautaires dédiées au covoiturage se sont multipliées sans pour autant faire de l’ombre au géant. Les plus connues restent les suivantes :
Économique et convivial, le covoiturage se pratique actuellement plutôt sur les trajets longue distance (plus de 80 km). En effet, 70 % des déplacements domicile-travail s’effectuent en véhicules individuels et la part du covoiturage quotidien reste minime.
Pour modifier cela et encourager la généralisation de cette pratique largement positive (sobriété énergétique et réduction des émissions de CO2), le gouvernement octroie depuis janvier 2023 une prime au covoiturage courte distance. Ce Plan national covoiturage du quotidien correspond aux dispositifs suivants :
Comme pour tous les passagers habituels du véhicule, l’assurance auto couvre les dommages physiques et matériels que vous pouvez subir en tant que non-conducteur. Pour le propriétaire du véhicule, l’assurance au tiers suffit puisqu’elle comprend la garantie responsabilité civile (dommages à autrui). S’il lui arrive de prêter le volant (par exemple sur les longues distances), il doit prévoir impérativement une garantie complémentaire « prêt de volant ».
Restez tout de même très vigilant et gardez à l’esprit que c’est l’aspect gratuit du transport (à part les frais de carburant, de péage et d’assurance) qui permet la couverture de vos passagers. S’il s’avère que vous réalisez des bénéfices sur le transport, il ne s’agit plus de covoiturage, mais d’une activité professionnelle dissimulée. Gare alors aux services fiscaux et au refus de prise en charge de l’assureur.
Mais bien sûr, tout cela n’est pas dans l’esprit vertueux du covoiturage. Donc, bonne route en véhicule partagé !