Depuis 2011, tous les véhicules légers sont équipés de feux de jour, ainsi que les camions et les bus (2012). Ces feux diurnes, composés de petites rampes LED positionnées à l’avant, servent à rendre le véhicule plus visible par les autres usagers. Voici ce que vous devez savoir sur ces dispositifs lumineux.
Bien différencier les différents types de feux et leur utilisation en fonction de la luminosité et de la présence des autres usagers est indispensable pour les jeunes automobilistes. Heureusement, vous pouvez vous entraîner avec En Voiture Simone pour découvrir les différences entre les feux de croisement, les feux de position ou les feux de route ! 😉
La thématique des feux dans le code de la route est traitée par l’article R313-4-1. Les feux diurnes ont été imposés par la Commission européenne chargée des questions de sécurité routière.
Une meilleure visibilité en journée réduit les risques de collision lors d’embouteillage ou de dépassement. Elle s’avère également utile lors des variations de luminosité naturelle, dans une forêt ou un tunnel. Enfin, les feux diurnes améliorent la visibilité des véhicules électriques particulièrement silencieux.
En revanche, ils ne sont pas suffisants en cas de pluie. Les automobilistes doivent alors utiliser les feux de croisement pour voir et être vu par les autres usagers afin d’éviter tout risque d’accident.
Les feux diurnes et de position (appelés aussi « veilleuses ») partagent la fonction d’amélioration de la visibilité durant le jour ou dès la tombée de la nuit. Leur puissance est insuffisante pour éclairer la chaussée, mais permet d’être vu à environ 150 mètres.
Ils présentent 3 différences :
Selon la réglementation, lorsque la luminosité n’est plus suffisante, les conducteurs doivent utiliser les feux de croisement afin de voir et d’être vu par les autres usagers.
Les constructeurs sont tenus d’installer plusieurs catégories de feux obligatoires comme les feux de route, les feux de croisement ou les feux de stop par exemple. Ils améliorent la sécurité des automobilistes en leur permettant de voir et de communiquer avec les autres usagers.
Ainsi, les feux diurnes sont devenus obligatoires sur tous les véhicules produits après le 1er janvier 2011.
Les feux étant installés, ils doivent fonctionner ! L’article R313-4-1 du code de la route stipule que ne pas allumer des feux diurnes présents constitue une infraction de classe 4. L’amende s’élève à 135 €.
À l’origine, l’UE était soucieuse d’augmenter la visibilité des véhicules. Après de longues polémiques, elle a opté pour l’ajout de feux diurnes.
La Commission européenne a obtenu de rendre obligatoire la pose de feux de jour sur tous les véhicules légers sortant d’usine. Cela s’applique à partir du 1er janvier 2011.
Dès 2012 l’obligation s’étend aux poids lourds et aux transports en commun (bus).
Les polémiques originelles portaient notamment sur l’augmentation de la consommation de carburant (donc de la pollution) provoquée par un allumage continu.
La généralisation de l’usage des ampoules LED apporte une réponse à ce problème. L’article R313-4-1 du code de la route définit les caractéristiques des feux de jour en termes de puissance, d’écart et de hauteur.
Ces feux s’allument automatiquement et leur arrêt manuel est encadré par la loi.
Le jour de l’examen, l’inspecteur pose plusieurs questions au candidat. L’apprenti automobiliste peut ainsi effectuer des vérifications intérieures (installation au poste de conduite, signification des voyants ou utilisation des types de feux). Il est ainsi essentiel de bien connaître les différentes entre les feux de route, les feux de croisement ou les feux de position par exemple.
Ils s’allument automatiquement au démarrage du moteur. En journée, ils ne peuvent être éteints que dans les situations suivantes(1) :
Face au risque d’accident, conduire sous le brouillard n’est pas chose aisée. Les conducteurs doivent alors activer leurs feux de croisement et les feux de brouillard pour signaler leur position aux autres usagers.
Les feux diurnes s’allument et s’éteignent avec le moteur. Il est important de les éteindre manuellement dès la tombée de la nuit. En effet, certains feux diurnes sont suffisamment puissants pour laisser croire que les phares sont allumés. Cela représente un danger, car en cas d’oubli, vous roulez sans signalisation lumineuse arrière.
Les feux diurnes doivent diffuser une lumière blanche non éblouissante, mais peuvent disposer d’une puissance comprise entre 400 et 1 200 candelas. En cas de surpuissance, il convient d’allumer les feux de position. Généralement, cela permet de réduire l’intensité de ceux de jour.
Les jeunes automobilistes l’apprennent rapidement lors de leurs leçons de conduite : il est essentiel d’adapter sa conduite en fonction de l’environnement. Pour voir et être vu par les autres usagers et éviter de causer un accident, vous devez donc utiliser les bons feux et ainsi alterner entre les feux de jour, les feux de croisement ou les feux de route ; lorsque les conditions le permettent.