Feux de croisement : à quoi servent-ils et quand les utiliser ?

Grâce à leur intensité lumineuse, les feux de croisement permettent de voir et d’être vu des autres usagers. Quel est leur rôle et comment les distinguer des autres phares ? En Voiture Simone vous éclaire sur ces questions.

L’utilisation des feux prévus par le code de la route est strictement réglementée. Il est donc important de distinguer les différents types de feux (feux de position, de route, brouillard…) et les situations dans lesquelles les automobilistes doivent les utiliser. Dans certains cas, il est ainsi obligatoire d’allumer les feux de croisement afin de conduire en toute sécurité et éviter un accident.

Les feux de croisement ont une portée de 30 m. Ils permettent ainsi d’être vu et d’avoir une visibilité suffisante de la route devant le véhicule sans pour autant éblouir les autres usagers. Les feux de croisement doivent être utilisés par les automobilistes dans des situations bien précises :

• dès la tombée de la nuit, en ville et hors agglomération, que la chaussée soit éclairée ou non ;
• de jour, lors de conditions de conduite difficiles (pluie, neige ou brouillard) ou dès que la visibilité est inférieure à 200 m ;
• dans un tunnel.

Il n’est pas rare de confondre les feux de croisement et les feux de position. Leur différence réside dans le fait que les feux de position permettent uniquement d’être vu et non de voir. En effet, grâce à eux, vous êtes visible jusqu’à 150 m. Ils sont ainsi à utiliser lorsque la visibilité reste suffisante sur la route (comme lorsque le soleil commence à se coucher). À défaut, il faut alors privilégier les feux de croisement. Être vu est indispensable pour éviter tout accident avec les autres usagers de la route. Les conducteurs doivent ainsi faire preuve de vigilance face aux différentes situations qui se présentent à eux (tourner à gauche, circuler sur une route non éclairée…).

Le voyant des feux de croisement est reconnaissable grâce à sa couleur verte. Il représente un phare à droite de traits de lumière allant vers le bas. Attention à ne pas confondre ce voyant avec celui des feux de position qui symbolise une ampoule allumée.

La commande des feux de croisement se situe sur le commodo à gauche du volant. Pour les allumer, il vous suffit de tourner la première bague jusqu’à ce que le symbole de ces phares apparaisse face à vous. Les automobilistes doivent donc activer eux-même l’allumage des feux contrairement aux feux de stop qui s’allument automatiquement lorsqu’ils agissent sur la pédale de frein afin d’avertir les autres usagers de leur ralentissement.

Comme leur nom l’indique, les feux de croisement sont des feux qui permettent de croiser les autres véhicules sans risquer d’éblouir leur conducteur. En effet, ces phares éclairent plus à droite de la chaussée qu’à gauche, afin de vous permettre de bien voir les panneaux de signalisation et les piétons en ville.

Vous l’avez compris, en France, il est d’usage d’utiliser les feux de croisement dès la tombée de la nuit et lorsque la visibilité est faible pendant la journée. Ailleurs en Europe, il est obligatoire de les allumer si votre voiture ne dispose pas de feux diurnes. C’est notamment le cas en Autriche, au Danemark, en Finlande ou en Italie par exemple.

Ne pas utiliser ses feux de croisement lorsque les conditions l’imposent constitue une infraction. Celle-ci entraîne une contravention de 4e classe, avec une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 4 points sur le permis de conduire.