Savez-vous que la direction assistée a été installée la première fois sur un véhicule en 1952 ? Mais que le brevet initial date de 1932 ? Et qu’il s’agit d’un système qui s’active et se désactive tout seul ? Petit zoom sur une aide à la conduite absolument formidable qui nous évite de demander de l’aide pour tourner un volant de voiture et faire un créneau… Non, non… j’exagère à peine 😃!
Parmi les aides à la conduite automobile, la direction assistée reste l’une des plus anciennes et des plus appréciées. Sa finalité est de nous aider à tourner le volant et donc les roues à faible vitesse. Pour expliquer son fonctionnement en deux mots, l’on pourrait dire que :
La direction assistée est un dispositif créant de la pression dans le boîtier de direction. Elle sert à multiplier la force transmise par le conducteur, du volant à la crémaillère de l’axe des roues. (Bon, évidemment la réalité mécanique s’avère un tout petit peu plus compliquée que cela, mais l’idée principale reste juste et vous savez désormais comment cela fonctionne 😅!)
Il existe plusieurs techniques pour créer une direction assistée, c’est-à-dire un dispositif d’aide fonctionnant par la pression. Ces systèmes équipent tous les véhicules (tourisme, transports en commun, camions et utilitaires) et doivent fonctionner parfaitement. Ils sont soumis à des règles fixées par le code de la route. La contrainte principale tient dans le fait que la direction assistée ne doit pas se monter directement sur le système mécanique, mais en parallèle. Ainsi en cas de problème ou de défaillance, le véhicule peut toujours être manœuvré.
Il s’agit de l’idée première. Pour créer la pression à l’intérieur du boîtier de direction, vous y mettez de l’huile que vous comprimez (ou non) à l’aide d’une pompe. Pour évacuer l’excès d’huile, il faut également un réservoir.
L’étape suivante de l’amélioration de la direction assistée fait se lancer la pompe hydraulique non pas avec le moteur et une courroie, mais avec un entraînement électrique et un calculateur. Cela signifie que la puissance de la pompe devient indépendante et sollicitée en fonction des besoins du véhicule (en ligne droite, en virage, à faible vitesse…).
Enfin, dans une 3e version, le système hydraulique est remplacé par un moteur électrique produisant la puissance nécessaire définie par le calculateur. Ainsi, le système peut devenir complètement inactif (ligne droite ou grande vitesse). Il présente également l’avantage d’économiser le carburant.
Les trois systèmes de direction assistée, hydraulique, électro-hydraulique et électrique fonctionnent encore. Ils ont la même fonction d’aide à la conduite qui se manifeste par un apport notable de confort et de sécurité.
Le premier apport de la direction assistée électrique ou hydraulique reste l’aide mécanique pour tourner le volant et changer l’orientation des roues. Dans le cadre de manœuvres à petite vitesse, comme la réalisation d’un créneau, cette aide s’avère primordiale, car le braquage des roues souffre de la résistance de la force d’inertie. Tout le poids de la voiture repose sur elles, et c’est vraiment lourd…
La direction assistée s’adapte aux diverses conditions que présente la route. Elle se mobilise à basse vitesse et disparaît à plus grande vitesse. Elle permet d’éviter les écarts de trajectoire et absorbe les chocs reçus par les roues.