Dans le cadre de la conduite d’un véhicule, la sécurité repose beaucoup sur la concentration du conducteur et la réduction maximale des sources de distractions. Ainsi, une activité comme manger et se désaltérer au volant pose la question de la distraction et de la mise en danger de l’automobiliste et des autres usagers. Découvrez ce qu’en dit le code de la route et si cela entraîne contravention et sanctions..
L’attention au volant reste un paramètre fondamental en ce qui concerne la sécurité routière. Or, se restaurer en conduisant monopolise une partie de cette attention nécessaire des automobilistes et représente un fort risque d’accident même à faible vitesse. En effet, les usagers doivent conserver la même concentration tout au long du trajet, aussi bien aux abords des péages qu’à 130 km/h (ou 110 km/h pour les jeunes conducteurs 😉).
De nombreuses pages web annoncent avec beaucoup d’aplomb que la consommation d’aliments est interdite en conduisant, de même que fouiller dans la boîte à gants ou se maquiller. Pourtant, manger et se désaltérer au volant n’est pas interdit et ne ne constitue pas une infraction au code de la route ; contrairement à d’autres situations qui exposent les automobilistes à des sanctions plus ou moins lourdes selon le type de contravention. C’est notamment le cas de l’absence des feux clignotants pour signaler un changement de direction par exemple.
En principe, lorsqu’il n’y a pas d’infraction, il n’y a pas non plus de sanction ni d’amende forfaitaire… Mais parfois, les règles s’avèrent un peu paradoxales et cèdent la place à la décision individuelle de l’autorité, représentant des forces de l’ordre ou assureur. Il convient donc de prendre en compte les deux possibilités de sanctions indirectes suivantes :
Après un accident, une infraction ou une panne, les usagers doivent déplacer un véhicule immobilisé. Heureusement, En Voiture Simone vous détaille tous les éléments à connaître pour faire face à ces situations qui peuvent être très stressantes ! 😉
Se restaurer en conduisant peut sembler une activité suffisamment banale pour être autorisée par le code de la route. Pourtant, plusieurs observations en font un comportement plutôt équivoque sur le plan de la sécurité routière. Les conséquences sur la conduite peuvent augmenter le risque d’accident.
Une manière de vérifier les dimensions véritables de l’action de manger consiste à la mettre en miroir avec les règles ordinaires du code de la route. En voici quelques thèmes :
Pour rappel, l’augmentation du temps de réaction multiplie le risque d’accident dans de nombreuses situations. Or, en cas de circulation dense ou lorsque la conduite est rendue difficile par certaines conditions météorologiques, les automobilistes doivent rester pleinement concentrés tout au long du trajet.
Les distractions, le manque d’attention, le fait de n’avoir pas les deux mains disponibles et de quitter la route des yeux ont un impact certain sur votre manière de conduire et de réagir. En terme de sécurité routière, deux effets majeurs se distinguent :
Associés à la consommation de drogue ou d’alcool ou la fatigue par exemple, ces deux effets multiplient le risque d’accident. Les usagers doivent donc faire preuve de prudence et ne pas minimiser les risques de manger au volant.
Donc, vous ne risquez pas de suspension ou de retrait de points du permis si vous êtes pris en plein grignotage. Mais n’oubliez pas que manger et se désaltérer au volant n’est pas du tout conseillé.
Ainsi, plutôt que de vous en remettre à l’appréciation d’un agent des forces de l’ordre, évitez toute sanctions, amendes et tout risque d’accident en vous arrêtant pour vous restaurer. Cette habitude facile à prendre vous permet à la fois de rester concentré sur votre conduite et, s’il s’agit d’un long trajet, de faire une pause et conserver tous vos moyens. Et, bien sûr, cela vous permet également de mieux apprécier votre repas ! 😋 !
Arrêt ou stationnement ? Si ces deux notions sont très différentes selon le code de la route, les jeunes automobilistes peuvent facilement les confondre. Les sanctions ne sont toutefois pas les mêmes, il est donc important de bien les distinguer pour ne pas commettre d’infraction.