EnVoitureSimone

Être en état de conduire : que dit le code de la route ?

L’état du conducteur est un axe majeur de la sécurité routière. Être en état de conduire dépend de divers facteurs, l’état d’ébriété n’étant pas le seul élément influant sur la condition physique du conducteur. Mais alors, que signifie être en état de conduire et quelles sont les limites physiques du conducteur ? En Voiture Simone vous explique tout ! 🤓

Que signifie être en état de conduire ?

L’état du conducteur est notamment encadré par votre déclaration d’aptitude à la conduite sur le Cerfa 02, qui entraîne dans certains cas un contrôle médical.

La déclaration sur le Cerfa 02

Le formulaire Cerfa 02 déclare votre aptitude à la conduite lors de votre inscription aux examens du permis de conduire. Il invite l’usager à faire savoir aux autorités un éventuel point de santé invalidant, tel que des problèmes d’épilepsie, un trouble cardio-vasculaire ou encore une maladie handicapante, et ce même si celle-ci ne s’est pas manifestée depuis longtemps. Dans certains cas, votre déclaration sur le Cerfa 02 entraîne un examen médical.

Cerfa 02
L'appli N°1 de code en France

Révisez à votre rythme

Un élève qui révise son code à son rythme grâce à l'application

La visite médicale

La visite médicale permet à un médecin d’évaluer l’état du conducteur afin de certifier ou non l’aptitude à la conduite. Une fois l’avis médical recueilli, il revient au préfet d’autoriser ou non l’accès au permis B.

Si des problèmes de santé surviennent à l’issue de l’obtention du permis de conduire, il est de la responsabilité de l’usager de prendre contact avec un médecin afin de contrôler l’aptitude à la conduite.

0091cD.jpg

Quelles sont les limites physiques et psychologiques du conducteur ?

Fatigue, stress, acuité visuelle et auditive… comprenez tous les facteurs physiques et psychologiques qui influencent l’état du conducteur.

L’état de fatigue

La somnolence, qui nuit gravement aux capacités physiques et cognitives du conducteur, est une cause directe d’accidents de la route. Elle engendre notamment plus de 40 % des accidents sur autoroute. Un état de fatigue avancé augmente radicalement le temps de réaction et diminue l’attention. Certains gestes simples permettent de prévenir la fatigue et de garantir l’état du conducteur :

  • Assurez-vous d’être bien reposé avant de prendre la route et multipliez les pauses lors de longs trajets ;
  • Arrêtez-vous toutes les deux heures ou plus régulièrement afin de remobiliser votre attention et, éventuellement, de faire une sieste.
personne qui baille au volant
77,8% de réussite au code

Contre 56,6% de moyenne nationale

Une élève qui a obtenu le code grâce à En Voiture Simone

La vue et l’ouïe

L’acuité visuelle et auditive conditionne en grande partie l’état du conducteur, c’est la raison pour laquelle les dispositifs médicaux tels que les prothèses auditives et les accessoires visuels sont mentionnés sur le permis de conduire.

Concernant la vue, un usager doit présenter une capacité visuelle d’au moins 5/10e en moyenne pour l’ensemble des deux yeux, un œil pouvant être plus faible que l’autre.

L’audition permet également de capter de nombreux indices de conduite et de conserver une vigilance active sur la route. Pour cette raison, l’usage abusif d’appareils sonores est fortement déconseillé au volant.

lunette de vue

État psychique, psychologique et émotionnel

Les facteurs psychiques, psychologiques et émotionnels influencent l’état du conducteur et peuvent affecter sa vigilance. On regroupe :

  • les états de choc émotionnels ;
  • les états de stress ;
  • ainsi que les excès de confiance.

Chacun peut être soumis à des émotions fortes telles que la tristesse, la joie ou l’énervement. Un choc ou une situation émotionnellement complexe peuvent vous déstabiliser et compromettre votre aptitude à la conduite. Pour cette raison, il est fortement déconseillé aux usagers de prendre la route dans ces cas de figure.

Le stress peut également influencer l’état du conducteur, son rapport à la conduite** ainsi que sa courtoisie au volant. L’anxiété peut notamment détourner votre attention et modifier votre comportement de conduite. Pourtant, quel que soit votre niveau de stress, la sécurité routière doit rester votre priorité. Pour garantir votre sécurité ainsi que celle des autres usagers, soyez certain d’être en état de conduire avant de prendre le volant.

Si la conduite génère chez vous un stress que vous peinez à contrôler, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • s’informer du trafic avant de prendre la route et éviter les heures et zones d’encombrement ;
  • suivre des leçons de conduite supplémentaires afin de gagner confiance en vous.

Tout comme l’usager stressé, le conducteur en excès de confiance présente un danger sur la route. Moins vigilant sur un trajet qu’il emprunte régulièrement et connaît parfaitement, il prend des risques inutiles et inconsidérés (excès de vitesse, omission des contrôles visuels, oubli des clignotants, etc.).

C’est la raison pour laquelle de nombreux accidents ont lieu dans le cadre de trajets quotidiens. Quels que soient la nature du trajet et votre degré de connaissance de la route, mobilisez toute votre attention sur la conduite, respectez le code de la route et faites preuve de courtoisie !

personne qui regarde sa montre au volant
Bon à savoir

Respect des priorités à droite à chaque croisement, utilisation des feux clignotants, etc. La courtoisie au volant fait partie des dernières réformes du code de la route. La réglementation évolue pour protéger les conducteurs et les usagers les plus vulnérables en toutes situations. Rester courtois avec les autres : cyclistes, automobilistes, etc, ne préviendra peut être pas un accident. Vous ne commettrez peut-être pas d’infractions. mais la route sera bien plus sereine et finalement plus sûre 👌

Quels produits peuvent altérer l’état du conducteur ?

La qualité des informations visuelles et sonores collectées par le conducteur dépend de son état physique. Certaines substances peuvent altérer sa capacité à comprendre et identifier ces indices, mais également diminuer sa vigilance. Alcool, drogues et médicaments sont des produits qui compromettent l’état du conducteur. 🤒

Avec nous, le code c'est gratuit

Mais pas au rabais

Une élève qui révise le code dans les transports

Les médicaments

Les médicaments, y compris les plus courants et ceux disponibles sans ordonnance médicale, entraînent parfois des effets qui modifient l’état du conducteur :

  • somnolence ;
  • perte de vigilance ;
  • nausées, etc.

Soyez particulièrement attentif aux pictogrammes triangulaires présents sur la boîte de vos médicaments. Ceux-ci renseignent le degré de risque ainsi que la compatibilité avec la conduite :

  • symbole jaune, niveau 1 : risque faible, conduite avec prudence après avoir lu la notice ;
  • symbole orange, niveau 2 : risque relatif, conduite déconseillée sans l’avis d’un professionnel de santé ;
  • symbole rouge, niveau 3 : risque très élevé, conduite formellement déconseillée.
médicaments

L’alcool

Immobilisation, suspension du permis, etc., la consommation d’alcool est fermement encadrée par les autorités et les sanctions sont sévères. Pour, et pour cause, l’alcoolémie et l’état d’ébriété est responsable de 30 % de la mortalité routière. Les effets indésirables de l’alcool au volant sont nombreux et particulièrement dangereux pour les usagers :

  • réduction du champ visuel ;
  • modification de la perception visuelle (relief, profondeur, distances) ;
  • augmentation de la sensibilité à l’éblouissement ;
  • diminution de la vigilance et de la résistance à la fatigue ;
  • perturbation de la coordination des mouvements.

Par ailleurs, l’effet désinhibant de l’alcool peut modifier l’état du conducteur, l’amener à sous-évaluer les dangers et à surestimer son aptitude à la conduite.

La consommation d’alcool est régulée comme suit par le code de la route :

  • les conducteurs soumis au permis probatoire sont restreints à une quantité de 0,2 gramme d’alcool par litre de sang ;
  • les personnes titulaires du permis de conduire depuis plus de trois ans sont soumises à une limite maximale de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.
verre d'alcool qui exploqe
Bon à savoir

Les usagers les plus touchés par la mortalité routière sont les usagers vulnérables (deux-roues motorisés, cyclistes et piétons). De nombreuses situations à risque peuvent être la cause d’un accident sous alcool. D’ailleurs, la réglementation sur l’alcool ne concerne pas que les automobilistes, les cyclistes aussi peuvent être verbalisés !

Révisez le code gratuitement !

Vous aimez quand c'est gratuit ? Nous aussi !

Une élève qui révise le code depuis son canapé

Les produits stupéfiants

La drogue au volant constitue un risque majeur pour les usagers et augmente radicalement le risque d’accidents de la route. Les effets des drogues sur l’état du conducteur sont divers et particulièrement dangereux :

  • altération du jugement ;
  • diminution de la vigilance ;
  • amoindrissement des réflexes ;
  • euphorie ou somnolence ;
  • baisse de l’acuité visuelle et auditive, etc.

Pire encore, la combinaison de l’alcool et de la drogue multiplie par 29 les risques d’accidents mortels sur la route.

La conduite sous stupéfiants sur le réseau routier français est lourdement sanctionnée puisque la consommation et la détention de drogues sont interdites en France. Cette grave infraction au code de la route entraîne notamment l’immobilisation immédiate du véhicule.

Stupéfiants

FAQ

  • Comment savoir si je suis apte à conduire ?

    Dans un premier temps, l’aptitude à la conduite est encadrée par un éventuel contrôle médical lors de l’inscription aux examens du permis de conduire. Au cours de votre vie de conducteur et avant de prendre le volant, certains gestes simples permettent de savoir si vous êtes apte à conduire. L’éthylotest à usage unique permet de contrôler votre alcoolémie tandis que les pictogrammes présents sur les boîtes de médicaments renseignent leur compatibilité avec la conduite d’un véhicule. Assurez-vous enfin de ne pas présenter un trop grand état de stress ou de fatigue, ou plus généralement d’être en pleine possession de vos moyens émotionnels, physiques et psychologiques.