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Route forestière : caractéristiques et réglementations

Qui n’a jamais fait une balade en forêt ? Synonymes de liberté et de détente, les routes forestières possèdent pourtant une réglementation qui leur est propre. Découvrons ensemble les spécificités de ces voies bien particulières.

Qu’est-ce qu’une voie forestière ?

Une route forestière est une voie de circulation qui permet de s’engager le plus loin possible à l’intérieur d’une forêt, voire de la traverser de part en part si elle peut être entièrement franchie. Contrairement aux autres types de voies, les routes forestières n’ont pas un revêtement standardisé. Cela signifie qu’elles peuvent être goudronnées, empierrées ou simplement laissées à leur état naturel, en terre.

Bon à savoir

Une route forestière peut être gérée par une commune ou par des particuliers si elle se trouve au niveau d’une propriété privée. Soyez donc attentif à la présence de panneaux à l’entrée de la voie pour vous assurer que vous êtes bien autorisé à l’emprunter.

Comment reconnaître une route forestière ?

Comme les autres types de voies de circulation, la route forestière dispose de sa propre signalisation : un panneau de localisation avec un cartouche de couleur verte. Celui-ci porte la mention “F” et le numéro de la forêt. À l’intérieur de la forêt, les chemins et sentiers sont balisés pour permettre aux usagers de se repérer facilement. Ces indications sont généralement peintes de façon visible sur les arbres et sur les pierres.

Bon à savoir

Vous avez du mal à distinguer les différents types de voies ? Avec En Voiture Simone, vous pouvez réviser à votre rythme grâce à notre application gratuite. Vous découvrirez ainsi toute la réglementation des voies de stockage, des routes communales ou des nationales par exemple. Il est indispensable pour tous les usagers de bien connaître le code de la route pour savoir quel comportement adopter, notamment en cas d’absence de signalisation.

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Quelles sont les règles de circulation sur une voie forestière ?

Sur les 30 000 km de routes forestières gérées par l’Office national des forêts, 75 % d’entre elles sont interdites à la circulation. En effet, lorsque vous vous déplacez à bord d’un véhicule motorisé en forêt, vous générez de la pollution, des nuisances sonores et vous contribuez malgré vous à l’érosion des sols. Vous risquez ainsi d'endommager sa biodiversité et ses panoramas. Il est donc essentiel de préserver ce milieu naturel et de respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur :

  • Les routes goudronnées ou empierrées sont accessibles aux engins motorisés à condition qu’aucun panneau d’interdiction ou barrière ne soit présent. La conduite doit être responsable et respectueuse de l’environnement en adoptant une circulation à faible allure.
  • Les chemins de terre non carrossables sont interdits aux véhicules motorisés afin de préserver l’écosystème de la forêt. Vous vous exposez à des sanctions si vous décidez de conduire sur ce type de sentier.

Les panneaux d’interdiction que vous pouvez croiser en forêt sont de type B0 et B7B. Ils indiquent que seuls les piétons sont autorisés à emprunter la route. Idem pour les barrières ouvertes : elles autorisent uniquement l’accès aux véhicules des professionnels forestiers. Par ailleurs, vous n’avez pas le droit de vous stationner devant ces barrières car elles doivent rester accessibles en permanence en cas d’urgence.

Le saviez-vous ?

Il existe de nombreux aménagements sur le réseau routier français. Ces différents ouvrages permettent de répondre aux besoins des usagers sur la voirie. En tant qu’apprenti conducteur ou conductrice, il est essentiel de bien les connaître et pour identifier leur réglementation.

Peut-on être sanctionné en cas d’infraction ?

Savez-vous que vous pouvez être verbalisé par les forestiers de l’ONF en cas d’infraction ? Ce n’est pas leur fonction principale, mais l’objectif est de rappeler l’importance de la préservation des forêts :

  • Vous vous exposez à 135 € d’amende pour avoir circulé avec un véhicule motorisé sur une route interdite d’accès.
  • Vous encourez jusqu’à 1 500 € d’amende pour une conduite hors chemin, avec une potentielle suspension du permis de conduire.